Les outils du paludier
Attachés à la Bretagne et à la force de leurs traditions, les paludiers ont fait le choix de conserver des techniques de récolte ancestrales héritées des générations passées, sans avoir recours aux machines.
Le las
Muni d’un long manche flexible de 5 mètres de long, cet outil est le plus connu. Il sert à la récolte du gros sel.
La lousse à Fleur de sel
Historiquement en bois, la lousse à fleur de sel sert à cueillir la fleur de sel à la surface des œillets. Il existe désormais des lousses plus élaborées à partir de matériaux modernes plus légers de qualité alimentaire.
La brouette
Elle est utilisée pour transporter le sel des ladures au trémet. Elle a remplacé au tout début des années 50 la gède, récipient en bois que les femmes portaient en équilibre sur leur tête avec un coussinet de toile enroulée, la torche. Les brouettes peuvent contenir de 120 à 150kg de sel.
La lousse à ponter
La lousse à ponter, en bois, comparable à la lousse à fleur de sel, se différencie par un manche plus court et plus gros. Elle est utilisée pour la réfection annuelle des ponts.
Le rateau à limu
Il sert à ratisser le limu, une algue qui pousse dans les marais.
La cesse (en bois)
La cesse est une grande écope à bras qui sert à vider l’eau ou à jeter la vase.
La boyette (ou houlette) (en tôle d’acier)
C’est la pelle du paludier utilisée pour certains travaux d'entretien des marais salants.
Le boutoué (en bois)
De forme similaire à celle du las, il sert pour repousser la vase des fards et dans les œillets avant la récolte, afin d'assurer une grande propreté des fonds.
Le petit dico du paludier
Du barbotage au trémet en passant par la ladure et la lotie, plongez-vous dans le monde à part du sel et des paludiers de Guérande.